Que vous soyez exploitant, expert foncier, fédération de chasse, l’analyse des parcelles par drone permet de gagner en temps et en précision dans plusieurs domaines :

  • Quantification des surfaces endommagées par des animaux ou par des intempéries en vue d’une indemnisation (permet de remplacer ce qui se fait actuellement à pied, plus rapidement, en obtenant des mesures plus précises)
  • Analyse de la biomasse des cultures, notamment colza, blé, pommes de terre pour définir finement le besoin en engrais azoté et ainsi réduire la dose d’intrants distribuée
  • Détection d’adventices dans les parcelles permettant de les détecter et les traiter plus rapidement
  • Comptages divers (botte de paille, pieds de vigne, arbres dans un verger…)
  • Suivi d’exploitation en sylviculture avec possibilité de faire des clichés répétables à intervalles réguliers

le déploiement d’un drone est rapide et permet d’obtenir rapidement sur le terrain des éléments fiables et précis pour prendre des décisions adaptées.

Quantification des surfaces pour indemnisations

Dans le cas d’un sinistre sur des parcelles, qu’il soit d’origine animale ou liés à des calamités météorologiques, il est nécessaire de faire une quantification des surfaces endommagées en vue d’une indemnisation, que ce soit par le biais des fédérations de chasse ou des assurances.

Une analyse des parcelles avec un drone est rapide et permet de rapidement fournir un rapport des surfaces endommagées, là où il fallait avant réaliser ces opérations à pied.

Analyse de la biomasse des cultures (indice NDVI)

L’analyse de la vivacité végétale, ou biomasse sur une parcelle est réalisée avec un drone disposant de capteurs optiques permettant de voir dans des domaines non visibles à l’oeil nu. De cette façon il est possible d’avoir un cliché sur la biomasse chlorophyllienne des plantes dans la parcelle.

D’une manière générale, sur une carte NDVI convenablement établie, plus la carte est verte et plus la plante est vivace, et plus la carte est rouge et plus la plante manque de croissance et donc potentiellement d’engrais.

L’indice NDVI est intéressant pour certaines cultures telles que le blé et encore plus le colza afin de savoir quelle dose d’azote apporter, à quel endroit et à quel moment.

Gestion des adventices dans les parcelles

L’utilisation d’un drone permet d’analyser rapidement des parcelles pour détecter les adventices qui seraient présentes (aussi appelées mauvaises herbes).

Les adventices font partie des enjeux agricoles de notre époque pour les exploitants :

  1. Compétition pour les ressources: Les adventices rivalisent avec les cultures de céréales pour l’eau, les nutriments et la lumière du soleil. Cette compétition peut entraîner une diminution du rendement des cultures et une réduction de la qualité des grains.
  2. Diminution de la qualité des récoltes: Certaines adventices produisent des substances chimiques toxiques ou des composés indésirables qui peuvent contaminer les grains de céréales. Cela peut avoir un impact négatif sur la qualité des récoltes et leur valeur commerciale.
  3. Difficulté de récolte: Les adventices peuvent rendre la récolte plus difficile en obstruant les machines agricoles et en augmentant le temps nécessaire pour récolter les cultures. Cela peut entraîner des coûts supplémentaires pour les agriculteurs.
  4. Résistance aux herbicides: Certains types d’adventices développent une résistance aux herbicides couramment utilisés, ce qui complique leur gestion. Les agriculteurs doivent alors recourir à des méthodes de lutte plus coûteuses et moins durables.
  5. Propagation des maladies et des ravageurs: Les adventices peuvent servir de réservoirs pour les maladies des plantes et les ravageurs, ce qui augmente le risque d’infestation des cultures de céréales.
  6. Impact sur la biodiversité: La gestion inadéquate des adventices, notamment l’utilisation excessive d’herbicides, peut avoir un impact négatif sur la biodiversité en réduisant la diversité des espèces végétales dans les champs.

Une analyse par drone permet de les détecter, de les quantifier et grâce à un outil tiers open source et gratuits du type QGIS et QField, il est possible pour l’agriculteur d’avoir directement sur son smartphone les zones à surveiller ou à traiter avec un positionnement GPS précis du lieu où il se trouve.

Parcelle de chardons identifiés pour un meilleur guidage du traitement

Il est à noter que les adventices ne sont pas toujours un mal pour les cultures et que certaines peuvent même participer à leur croissance en permettant plus de biodiversité dans la parcelle. Cependant un contrôle fin est nécessaire pour éviter une prolifération qui pourrait diminuer les rendements de la culture principale sur la parcelle.